27 avril 2024

L’OHADA demande aux pays membres de payer leurs arriérés de cotisations

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Le Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye, a appelé mardi les pays membres à régler complètement leurs arriérés de cotisations.

L’ouverture de la 57e session du conseil des ministres de l’OHADA a eu lieu aujourd’hui et se clôturera mercredi.

« J’espère qu’à la fin de cette session, en plus de l’adoption du budget, nous aurons accompli le paiement intégral des arriérés, qui représentent un obstacle majeur pour notre organisation », a déclaré M. Mbaye lors de l’ouverture de la réunion.

« Nous espérons que pour 2024, la situation s’améliorera et que les ressources financières seront disponibles à temps pour mettre en œuvre de manière optimale le programme d’activités que nous avons identifié dans l’intérêt des États membres de l’organisation », a-t-il ajouté.

Le traité OHADA a été adopté le 17 octobre 1996. Cette organisation intergouvernementale regroupe 17 pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Côte d’Ivoire, Congo, Comores, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.

M. Mbaye a précisé que la session d’aujourd’hui est consacrée à l’examen, la validation et l’adoption du budget pour l’année 2024, ainsi qu’à l’examen d’autres documents financiers.

Cette session permettra de réunir en 2024 les ministres des Finances des pays membres pour réfléchir de manière concrète et définitive à la situation financière de l’organisation, a expliqué M. Mbaye.

Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a annoncé qu’une session spéciale des ministres des Finances se tiendra cette année pour la gestion 2024 et que les ressources financières nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation seront mobilisées dans les délais requis.

« La réalisation de notre ambition commune et de tous les objectifs que nous nous sommes fixés nécessite des ressources importantes, d’où l’obligation pour les États membres de verser régulièrement leurs contributions », a ajouté M. Bâ.